La liberté d’expression fait partie des conditions nécessaires aux journalistes pour assurer une information de qualité et constitue un droit fondamental de tout être humain. Cependant, les médias regorgent d’articles nuisant à la personnalité ou discriminant envers des minorités. Créé en 1977 mais très actif depuis le début des années 2000, le Conseil suisse de la presse est un organe indépendant d’autorégulation des médias. Il se livre à la difficile tâche de protéger la liberté d’expression tout en garantissant la protection de la personnalité.
mercredi 11 mai 2016
PROTECTION DE LA LIBERTE PAR LE DROIT INTERNATIONAL
« Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce
qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui
de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de
frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression
que ce soit. »
La Déclaration universelle des droits de l'homme ne spécifie pas les
conditions particulières ni restrictions à cette liberté d'expression,
cependant, un certain nombre de juridictions, sous l'égide des Nations
unies et des pays y adhérant restreignent toutefois cette liberté en
interdisant les propos incitant à la haine raciale,
nationale ou religieuse et relevant de l'appel au meurtre qui sont des
délits interdits par la loi. (aussi relative article 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966).
Le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, adopté par l'Assemblée générale des Nations unies
et qui est un traité international applicable par ses signataires,
précise que la liberté d'expression comprend « la liberté de rechercher,
de recevoir et de répandre des informations et des idées de toute
espèce sans considération de frontière » (article 19).
CHANSON POUR LA LIBERTE
BD : le Festival d’Angoulême crée un « prix Charlie de la liberté d’expression »
Un prix « Charlie de la liberté d’expression »devrait être créé à l’occasion du Festival international de la bande dessinée (FIBD) d’Angoulême dont la 42e édition aura lieu du 29 janvier au 1er février. Réunis jeudi 8 janvier à Paris, au lendemain de la tuerie ayant eu lieu dans les locaux de Charlie Hebdo,
les organisateurs de la manifestation ont lancé l’idée de cette
distinction qui devrait ensuite être décernée, chaque année, à un
dessinateur – de presse et/ou de bande dessinée – ne pouvant pas exercer son métier en toute liberté. « Ce prix cessera d’être remis le jour où tous les dessinateurs du monde pourront s’exprimer librement, c’est dire qu’il a de l’avenir », a confié au Monde le délégué général du FIBD. Dessin de l'Américain Derf Backderf pour le Festival d'Angoulême. FIBD
Plusieurs autres initiatives ont également été envisagées par les
organisateurs du festival, notamment un « concert dessiné » exceptionnel
qui rassembleraient, pendant une prestation musicale du compositeur
Areski Belkacem, de nombreux dessinateurs français et internationaux.
Plantu, caricaturiste du Monde et créateur de l’association Cartooning for Peace, a été sollicité pour imaginer
un scénario lors de cette soirée. Une table ronde sur la thématique de
la liberté de la presse, réunissant des dessinateurs et des responsables
d’organes médiatiques, est également en préparation. Idem d’une
exposition en extérieur reproduisant une sélection des meilleures « unes
» de Charlie Hebdo.
Neuf jeunes se trouvent toujours en détention après que la Haute cour de Goma a rejeté leurs demandes de libération sous caution. Parmi eux figurent deux militants de Lutte pour le changement, Juvin Kombi Narcisse et Pascal Byumanine. Ils ont été arrêtés le 28 novembre à Goma lors d’une manifestation pacifique en l’honneur des victimes des tueries perpétrées dans la région de Beni (province du Nord-Kivu).
Juvin Kombi Narcisse, Pascal Byumanine, Innocent Fumbu, Saïdi Heshima Wetemwami, Gervais Semunda Rwamakuba, Nelson Katembo Kalindalo, Jonathan Kambale Muhasa, Osée Kakule Kilala et Jojo Semivumbi ont comparu le 21 janvier devant la Haute cour de Goma. La première audience a été axée sur l’identification des accusés.
Le procureur général a retenu trois chefs d’inculpation à leur encontre : appartenance à une organisation criminelle, incitation à la désobéissance et outrage aux autorités. Ils sont tous maintenus en détention à la prison centrale de Munzenze, à Goma, après le rejet le 25 janvier de leurs demandes de mise en liberté sous caution. La prochaine audience aura lieu le 4 février.
Les neuf jeunes ont été arrêtés le 28 novembre 2015 à Goma lors d’une manifestation pacifique organisée par, un mouvement de jeunesse, en l’honneur des victimes des tueries perpétrées dans la région de Beni.
Une liberté fondamentale qui regroupe la liberté d'informer et d'associations tant pour des journalistes, des défenseurs des droits humains, des opposants politiques, de simples citoyens.
Charlie Hebdo" : un clip pour la liberté d'expression diffusé sur toutes les chaînes de télé
Une minute et demi quasi-silencieuse essentiellement constituée de dessins d'enfants et d'adolescents. Un clip réalisée par le cinéaste Radu Mihaileanu est diffusé sur toutes les chaînes de télévision de la TNT et au cinéma. Il célèbre la liberté d'expression, les valeurs de la république et la laïcité, en hommage aux victimes des l'attentats de Charlie Hebdo. Presque muet, il, se termine avce une voix d'enfant qui lance: '' J'adore dessiner, alors je vais continuer. ''
Pour moi c'est très bonne initiative de publier des dessins d'enfants , ne dit-on pas que la vérité sort de leur bouche.
Trois milliards de personnes utilisent aujourd'hui Internet, mais combien peuvent dire avec certitude que leurs communications en ligne ne sont ni surveillées, ni censurées.